Test du Brother DCP-J140W
Brother propose une gamme vraiment impressionnante de périphériques multifonctions à jet d'encre (MFP), dont le DCP-J140W est l'un des moins chers. Un modèle d'entrée de gamme destiné aux micro-entreprises, il peut gérer des impressions, des numérisations et des copies de base, mais il n'y a pas de fonction de télécopie.
Il manque quelques autres fonctionnalités par rapport aux appareils plus haut de gamme de Brother. Il n'y a pas de chargeur automatique de documents pour la copie multipage sans surveillance et l'imprimante ne prend pas en charge l'impression recto verso automatique (recto-verso). C'est également l'un des rares modèles sans lecteur de carte mémoire pour réaliser des tirages photo directs, mais nous n'avons jamais été convaincus qu'il s'agissait d'une fonctionnalité nécessaire sur un ordinateur professionnel.
Le DCP-J140W est un appareil squat qui peut se connecter à un seul PC via une connexion USB, ou être connecté à un réseau sans fil pour le partager entre plusieurs utilisateurs. Avec un simple écran LCD et des touches haut/bas, la saisie d'un mot de passe réseau est un peu compliqué, mais c'est par ailleurs facile à configurer. Le bac d'alimentation papier de 100 feuilles semble plus robuste que ce que nous avons vu sur certaines des autres imprimantes de Brother, et il s'est parfaitement adapté à une pile de papier que nous avions stockée si maladroitement qu'elle avait développé une courbe prononcée.
Brother affirme que la DCP-J140W peut imprimer jusqu'à 33 pages en noir par minute (ppm) ou 27 en couleur, mais le chiffre de 5 ipm obtenu avec le test ISO/IEC 24734 donne une impression plus précise ; celui d'une imprimante plutôt lente. Le taux le plus rapide que nous avons chronométré était de 13,4 ppm lors de la production de 25 pages de texte brouillon, mais à la qualité d'impression normale, il est tombé à seulement 5,4 ppm. Les graphiques en couleur n'atteignaient que 3,7 ppm, tandis que les photos sans bordure de la taille d'une carte postale prenaient plus de deux minutes et demie chacune.
Malheureusement, la qualité n'avait rien de spécial. Sur papier ordinaire, les encres noires et colorées manquaient d'impact et le texte noir avait un contour légèrement approximatif, révélant d'un coup d'œil qu'il provenait d'un jet d'encre. Bien que les tirages photo n'aient rien de spécial, ils étaient plus que suffisants pour une utilisation occasionnelle.